Institut National des Sciences appliquées (Insa)
24, bd de la Victoire
67000 Strasbourg
Impressions sur vinyle
Source : Nasa
Planet interroge la problématique de la définition des images et de leur pouvoir de représentation du réel.
Planet emprunte des modélisations de planètes et d’exoplanètes proposées par la Nasa et les révèle à la définition minimale de 1 pixel par pouce. Dans l’installation proposée, la terre, au centre, est entourée de la représentation de 8 exoplanètes possible.
LE PROJET LOW SPACE ODDITY
associe de manière transversale l’équipe de recherche du Centre de Données astronomiques de Strasbourg, de l’Observatoire Astronomique de Strasbourg (CDS), via la plateforme Aladin et des images glanées sur le net. Ce projet propose une expérience spécifique autour de la représentation de ces espaces, nouveaux paysages spatiaux.
Qu’est ce qu’un paysage aujourd’hui, à l’heure où de nouveaux outils permettent la captation d’images du ciel profond, où des sondes sont envoyées au plus prêt des corps à étudier, où l’utilisation de l’intelligence artificielle modélise par le calcul informatique ces nouveaux espaces ? Ces données, sans cesse augmentées, peuvent-elles donner lieu à de nouvelles formes de représentation du territoire spatial ? Quels rôles jouent les algorithmes et les outils d’analyse et de reconstruction dans la fabrication de ces nouvelles réalités ? Comment ces images issues du calcul d’une IA, se superposent aux images dites « réelles » fabriquées par un opérateur et finissent par synthétiser de nouvelles perspectives de représentation ?
Low Space oddity interroge les flux de données issues des images captées par des télescopes et des sondes dédiées à l’exploration spatiale au travers de différentes plateformes ou interface dédiées au stockage de ces images (Aladin, Google Earth, Nasa Eyes …). L’ensemble des images qui constituent ce projet est fait par le prisme de la capture d’écran, (pratique pauvre de la photographie).
Low space oddity nous interrogent sur le régime de la vraisemblance de ces nouvelles photographies, sur leur matérialité et leur capacité à documenter ce nouvel espace.
À rebours de la vision euclidienne traditionnelle caractéristique du monde occidental, ce projet questionne le « paysage » en tant que construction culturelle et explore sa complète remise en cause par le numérique et les nouvelles techniques de captation et de modélisation.
Artiste
Lionel Bayol-Themines