Sophie Hedtmann

Chargée de projets et de patrimoine au Suac, Sophie Hedtmann a initié en 2018, avec l’accord de ses directeurs, Sylvain Diaz et Bernard Strauss, 2 formes de résidences liées à la problématique arts/sciences. La première résidence concerna un artiste, la seconde une commissaire d’exposition. L’artiste fut Arno Gisinger, sa collaboration a donné lieu aux Bruits du Temps. La commissaire d’exposition, Emeline Dufrennoy, qui a pensé Supplementary Elements*

Après une formation en Histoire de l’art et une spécialisation en photographie, Sophie Hedtmann a commencé son parcours professionnel dans un des hauts lieux de la photographie, au Centre Georges Pompidou, auprès d’Alain Sayag, alors responsable du cabinet de la Photographie. Elle rejoint ensuite l’équipe du musée Carnavalet sur l’exposition Paris en 3d de la stéréoscopie à la réalité virtuelle 1850-2000. En parallèle de ses expériences professionnelles, elle est pigiste pour Le Jeudi, un hebdomadaire luxembourgeois pour qui elle couvre l’actualité culturelle française.

Afin de diversifier sa connaissance des milieux culturels, elle travaille pendant plus de 4 ans au service culturel de la Ville de Gentilly où elle est responsable arts plastiques et patrimoine. La Ville de Gentilly mène une politique culturelle dynamique avec l’organisation de festivals où arts du spectacle et arts plastiques sont largement valorisés. Animée par la volonté d’élargir ses expériences, elle créée sa propre structure, Noc’Art, et initie un partenariat avec TGV en proposant entre autres des spectacles dans les trains.

Toujours dans une dynamique de projets, elle participe à la création du journal en ligne Le Journal de la photographie qui deviendra L’œil de la photographie. Expérience passionnante dans laquelle elle se livre corps et âme.

Après ces expériences foisonnantes, l’envie de reprendre le chemin des actions de terrain proches des publics vécues à Gentilly et aussi celle de côtoyer le monde de la recherche, la mène à rejoindre l’équipe du service universitaire de l’action culturelle qu’elle a choisi de ne plus quitter.